Lorsqu’on lui demande ou, en sont les négociations, Seyni Nafo, lâche sans détour. « C’étaient déjà complexe, le niveau de complexité ne fait que se renforcer ». A demi-mot, ça à l’air de ne pas bien se tourner à l’intérieur des salles de réunions. Il y a deux choses, le reconnait-il, qui rendent compliquées les discussions, l’adaptation et les pertes et dommages. Pays pauvres et pays riches, chaque groupe, de son côté continue de tirer sur la ficelle. Mais ce n’est pas des discussions qu’il s’agit ce jour, PAMACC a sollicité le Coordinateur pour mieux comprendre l’initiative dont il porte la responsabilité. Comme certains le connaissent, il n’est pas avare en mot.
Seyni Nafo, se rappelle bien, comme si c’était hier. C’était en 2015, en pleine COP21 à Paris que fut prise la décision par les Chefs d’Etats africains de mettre en place une « Initiative africaine pour l’adaptation.
L’intéressé en convient, chacun d’eux, savaient ce que coutaient les changements climatiques pour son économie et son territoire. Il fallait trouver une stratégie pour rendre moins violent ses impacts.
Et comme impacts, Mr Nafo, évoque, principalement des secteurs comme l’agriculture, la pêche et l’élevage. Il faut donc, pour les chefs d’Etats un plan d’urgence a trois volets pour le continent. En-tête, les institutions et les politiques.
Le Coordinateur explique qu’il faut au prime abord, identifier toutes les institutions et politiques ayant en charge la gestion de l’adaptation en vue de créer une synergie autour de la thématique.
Après, il faut mettre en place un programme d’assistance technique qui a comme base la finance. Il s’agit désormais d’apprendre à pécher. Cela a besoin de développer des compétences nationales et régionales, de mettre en place des outils pour aider surtout les femmes dont la situation devient de plus en plus critique dans un contexte de changement climatique.
Il faut aussi aller vers les bailleurs en vue de mobiliser les ressources. Ce programme, insiste Mr Nafo, vise à éradiquer la pauvreté et la faim.
Les populations des campagnes, les grandes victimes
Pour ce faire, indique le Coordinateur de l’initiative africaine pour l’adaptation, il faut trouver une solution pour l’agriculture, trouver une solution pour l’eau, enfin, mettre en place des solutions robustes, durables et résilientes.
Il avertit en plus, « ne faut pas croire que le changement climatique est une simple question de développement. Il est aussi une question de politique et de survie ».
Ce n’est pas une affaire d’un ministre de l’environnement, assure l’ancien négociateur. C’est pour ça que le plan d’action de l’initiative africaine pour l’adaptation est un plan décennal avec une mobilisation de 100 millions de dollars.
Le succès de ce plan passe par la définition de certaines politiques, soutient l’intéressé. L’accent sera mis au début sur le service d’information climatique. Il sera fait ensuite appel aux institutions qui ont un rôle dans la formulation de la science et puis l’action.
L’Afrique compte 56 pays, chacun avec ses impacts climatiques. De même, le phénomène est vécu différemment à l’intérieur d’un même pays. Chaque pays a besoin d’une politique propre, selon ses besoins en adaptation.
Les avertissements de Seyni
On ne connait pas au Coordinateur de l’initiative africaine de l’adaptation un certain franc parlé. Au cours de l’interview accordée au PAMACC, l’homme toujours mesuré est sorti de sa réserve, de façon inattendue.
Il dit vouloir être provocateur, ce sont ces mots, contre les décideurs politiques. Ils donnent l’impression de ne pas prendre les changements climatiques au sérieux.
« Si vous construisez des routes sur le littoral sans prendre en compte la question de l’érosion, la question de la salinité, la route que vous avez construit pour 20 ans, risque de s’effondrer au bout de 10 ans. Si ensuite la couche n’est pas doublée vous allez voir cette se détériorer sous la pression des pluies, l’intensité des phénomènes météorologiques ».
Il appartient donc à chaque décideur de ne pas oublier les changements climatiques lorsqu’il pose un acte.
Lorsqu’on lui demande ou, en sont les négociations, Seyni Nafo, lâche sans détour. « C’étaient déjà complexe, le niveau de complexité ne fait que se renforcer ». A demi-mot, ça à l’air de ne pas bien se tourner à l’intérieur des salles de réunions. Il y a deux choses, le reconnait-il, qui rendent compliquées les discussions, l’adaptation et les pertes et dommages. Pays pauvres et pays riches, chaque groupe, de son côté continue de tirer sur la ficelle. Mais ce n’est pas des discussions qu’il s’agit ce jour, PAMACC a sollicité le Coordinateur pour mieux comprendre l’initiative dont il porte la responsabilité. Comme certains le connaissent, il n’est pas avare en mot.
Seyni Nafo, se rappelle bien, comme si c’était hier. C’était en 2015, en pleine COP21 à Paris que fut prise la décision par les Chefs d’Etats africains de mettre en place une « Initiative africaine pour l’adaptation.
L’intéressé en convient, chacun d’eux, savaient ce que coutaient les changements climatiques pour son économie et son territoire. Il fallait trouver une stratégie pour rendre moins violent ses impacts.
Et comme impacts, Mr Nafo, évoque, principalement des secteurs comme l’agriculture, la pêche et l’élevage. Il faut donc, pour les chefs d’Etats un plan d’urgence a trois volets pour le continent. En-tête, les institutions et les politiques.
Le Coordinateur explique qu’il faut au prime abord, identifier toutes les institutions et politiques ayant en charge la gestion de l’adaptation en vue de créer une synergie autour de la thématique.
Après, il faut mettre en place un programme d’assistance technique qui a comme base la finance. Il s’agit désormais d’apprendre à pécher. Cela a besoin de développer des compétences nationales et régionales, de mettre en place des outils pour aider surtout les femmes dont la situation devient de plus en plus critique dans un contexte de changement climatique.
Il faut aussi aller vers les bailleurs en vue de mobiliser les ressources. Ce programme, insiste Mr Nafo, vise à éradiquer la pauvreté et la faim.
Les populations des campagnes, les grandes victimes
Pour ce faire, indique le Coordinateur de l’initiative africaine pour l’adaptation, il faut trouver une solution pour l’agriculture, trouver une solution pour l’eau, enfin, mettre en place des solutions robustes, durables et résilientes.
Il avertit en plus, « ne faut pas croire que le changement climatique est une simple question de développement. Il est aussi une question de politique et de survie ».
Ce n’est pas une affaire d’un ministre de l’environnement, assure l’ancien négociateur. C’est pour ça que le plan d’action de l’initiative africaine pour l’adaptation est un plan décennal avec une mobilisation de 100 millions de dollars.
Le succès de ce plan passe par la définition de certaines politiques, soutient l’intéressé. L’accent sera mis au début sur le service d’information climatique. Il sera fait ensuite appel aux institutions qui ont un rôle dans la formulation de la science et puis l’action.
L’Afrique compte 56 pays, chacun avec ses impacts climatiques. De même, le phénomène est vécu différemment à l’intérieur d’un même pays. Chaque pays a besoin d’une politique propre, selon ses besoins en adaptation.
Les avertissements de Seyni
On ne connait pas au Coordinateur de l’initiative africaine de l’adaptation un certain franc parlé. Au cours de l’interview accordée au PAMACC, l’homme toujours mesuré est sorti de sa réserve, de façon inattendue.
Il dit vouloir être provocateur, ce sont ces mots, contre les décideurs politiques. Ils donnent l’impression de ne pas prendre les changements climatiques au sérieux.
« Si vous construisez des routes sur le littoral sans prendre en compte la question de l’érosion, la question de la salinité, la route que vous avez construit pour 20 ans, risque de s’effondrer au bout de 10 ans. Si ensuite la couche n’est pas doublée vous allez voir cette se détériorer sous la pression des pluies, l’intensité des phénomènes météorologiques ».
Il appartient donc à chaque décideur de ne pas oublier les changements climatiques lorsqu’il pose un acte.
BONN, Germany (PAMACC News) - The Presidency of the 27th round of climate negotiations to be held in Egypt has promised to create enabling environment to facilitate as many African representatives as possible.
“We are really keen to support full participation of African nongovernmental organisations, Civil Society Organisations (CSO) and African communities at the forthcoming Conference of Parties on climate change (COP27),” said Amb Mohamed Ibrahim Nasr, of the COP Presidency, and the Egyptian Ministry of Foreign Affairs.
Nasr said this during a brief meeting with members of the civil society under the umbrella of the Pan Africa Climate Justice Alliance (PACJA) at the ongoing climate conference in Bonn, Germany.
“This is an implementation COP. We already have had enough rounds of planning, yet, as the developing countries in Africa; we are not getting our fair share. Whatever was promised by the developed countries is not being fulfilled, yet we are being asked to pay the price of adaptation and of loss and damage, do mitigation, and write off our natural resources,” said Nasr.
He pointed out that there is need to bring out success stories that can be replicated and scaled up to showcase that communities and local governments are doing the best but are limited by financial resources – “These are the main messages,” he said.
“We are looking at PACJA as the main organisation to help in pushing of these ideas. We need to calibrate our message as the presidency. We need strong voices and messages coming from PACJA and communities. In that regard, we will do our best to ensure full participation of the civil society,” he told the PACJA delegation in Bonn.
According to Robert Muthami, a climate policy analyst and a Programme Coordinator at the Friedrich-Ebert-Stiftung, Kenya Office, this will be a key moment for the recognition of the Africa Special Needs and Circumstances with clear provision for new, additional and predicatable support for enhancing climate action.
"Despite Africa being on the face of the climate crisis, efforts to have the Continents Special needs and circumstances have not been successful. It will be important for countries to stop shifting goal posts and agree on progressive decisions in fast tracking climate action," he said.
Nasr noted that since Africa is the hardest hit by climate change after the Mediterranean and the North Pole, the civil society constituency should be pushing, not just the same message, but the right message. “Each thematic day, there will be one session that is Africa specific.”
“As IPCC has put it, we, and the international community need to do more and we are lagging behind when it comes to adaptation. We have all the ingredients to put forth a strong case.”
He said that the civil society should try and bring out all the important messaging without provoking those opposed, who can block them. That they should build on the outcomes that are already available.
“We have a strategy, and we will be working with the AGN to ensure that Africa is back into focus,” said Nasr.
He urged the CSOs to leverage on the Africa Climate Week in Gabon and the Pre-COP in DRC and the AMCEN in October to give COP27 an African flavor.
“This is a global presidency, but we do not shy from being Africans. We want to see more Africans there because COPs come to Africa only once every five years,” he said noting that the country will make it easier for participants to get visas.
.
BONN, Germany (PAMACC News) - The Presidency of the 27th round of climate negotiations to be held in Egypt has promised to create enabling environment to facilitate as many African representatives as possible.
“We are really keen to support full participation of African nongovernmental organisations, Civil Society Organisations (CSO) and African communities at the forthcoming Conference of Parties on climate change (COP27),” said Amb Mohamed Ibrahim Nasr, of the COP Presidency, and the Egyptian Ministry of Foreign Affairs.
Nasr said this during a brief meeting with members of the civil society under the umbrella of the Pan Africa Climate Justice Alliance (PACJA) at the ongoing climate conference in Bonn, Germany.
“This is an implementation COP. We already have had enough rounds of planning, yet, as the developing countries in Africa; we are not getting our fair share. Whatever was promised by the developed countries is not being fulfilled, yet we are being asked to pay the price of adaptation and of loss and damage, do mitigation, and write off our natural resources,” said Nasr.
According to Robert Muthami, a climate policy analyst and a Programme Coordinator at the Friedrich-Ebert-Stiftung, Kenya Office, this will be a key moment for the recognition of the Africa Special Needs and Circumstances with clear provision for new, additional and predicatable support for enhancing climate action.
"Despite Africa being on the face of the climate crisis, efforts to have the Continents Special needs and circumstances have not been successful. It will be important for countries to stop shifting goal posts and agree on progressive decisions in fast tracking climate action," he said.
Nasr pointed out that there is need to bring out success stories that can be replicated and scaled up to showcase that communities and local governments are doing the best but are limited by financial resources – “These are the main messages,” he said.
“We are looking at PACJA as the main organisation to help in pushing of these ideas. We need to calibrate our message as the presidency. We need strong voices and messages coming from PACJA and communities. In that regard, we will do our best to ensure full participation of the civil society,” he told the PACJA delegation in Bonn.
He noted that since Africa is the hardest hit by climate change after the Mediterranean and the North Pole, the civil society constituency should be pushing, not just the same message, but the right message. “Each thematic day, there will be one session that is Africa specific.”
“As IPCC has put it, we, and the international community need to do more and we are lagging behind when it comes to adaptation. We have all the ingredients to put forth a strong case.”
He said that the civil society should try and bring out all the important messaging without provoking those opposed, who can block them. That they should build on the outcomes that are already available.
“We have a strategy, and we will be working with the AGN to ensure that Africa is back into focus,” said Nasr.
He urged the CSOs to leverage on the Africa Climate Week in Gabon and the Pre-COP in DRC and the AMCEN in October to give COP27 an African flavor.
“This is a global presidency, but we do not shy from being Africans. We want to see more Africans there because COPs come to Africa only once every five years,” he said noting that the country will make it easier for participants to get visas.
.