Il y a environ 35 ans, le monde a été témoin d'événements cruciaux qui ont placé le changement climatique au premier plan de l'agenda mondial. Dès lors, l'intérêt et les investissements dans des initiatives visant à limiter la hausse des températures mondiales à moins de 1.5 °C et à réduire la détérioration de la couche d'ozone se sont progressivement renforcés. En conséquence, une série d'initiatives mondiales intensifiées ont vu le jour avec pour objectif d'atténuer les émissions de gaz à effet de serre et de renforcer la résilience et l'adaptabilité aux conséquences du changement climatique, sous la bannière de "l'action pour le climat".
Le discours sur l’action climatique en Afique se concentre principalement sur les consequences graves que le changement climatique a sur les communautés agricoles et les économies. Cette situation démontre l’urgente necessité d’augmenter les investissements pour l’adaptation et de réparer les pertes et les dommages causes aux systems alimentaires du continent. Malgré l’importance de cet accent, il est important de reconnaître et de promouvoir un discours parallèle qui souligne l’importance de la biodiversité et des ressources écologiques de l’Afrique en tant que cibles cruiciales pour les investissements visant à réduire, voire à inverser les effets du changement climatique.
En effet, il devient évident que la lutte contre le changement climatique en Afrique ne pourra pas produire de résultats satisfaisants sans la mise en œuvre de stratégies de conservation et de gestion globales, intégrées et adaptatives. Ces stratégies doivent trouver un équilibre entre la préservation de la biodiversité et des services écosystémiques, la promotion du développement économique de la région et la protection de la santé humaine.
Pour atteindre ces objectifs, il faudrait donner la priorité aux investissements dans l'agriculture intelligente face au climat, ce qui inclut l'adoption de pratiques agricoles durables et de techniques appropriées de gestion des sols. A cet égard, il es important d’investir dans des systems intelligents de données qui fournissent des informations fiables et opportunes pour soutenir une prise de déciion éclairée sur la disponibilité et la demande de produits de base avant et pendant les crises. Sans informations fiables sur les dimensions spatiales et temporelles de la disponibilié et de la demande de produits de base, y compris les estimations de production, les stocks, les flux commerciaux et les informations sur les marches; Il es difficile de comprendre les implications de ces crises et le réponses politiques à y apporter.
En outre, des importants investissements sont nécessaires pour l’acqisition de technologies de sotien comme les énergies renouvelables et l’irrigation afin d’amméliorer la productivité agricole tout en minimisant les impacts négatifs sur l’environnement.
L'intégration de sources d'énergie renouvelables peut contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en fournissant une énergie fiable pour les activités agricoles. Enfin, l'amélioration de l'accès aux systèmes d'irrigation peut renforcer la gestion de l'eau et garantir des pratiques agricoles durable.
Un autre aspect essentiel est la promotion d'actions visant à réduire radicalement les pertes alimentaires tout au long des chaînes de valeur. En investissant dans des technologies efficaces de stockage, de transport et de transformation, le continent peut réduire de manière significative les pertes post-récolte, qui représentent près de 40 % de la production alimentaire totale, réduisant ainsi la pression sur les systèmes agricoles et, en fin de compte, sur l'environnement.
Les solutions mentionnées sont louables et sont activement mises en œuvre de diverses manières par différentes institutions. Toutefois, l'impact qui laisse présager de grands avantages est limité en termes de rythme et d'échelle en raison de la fragmentation et du désalignement de la mise en œuvre par les gouvernements, les partenaires de développement et les acteurs du secteur privé. Pourtant, la complexité des défis structurels auxquels l'Afrique est régulièrement exposée exige un ensemble intégré de solutions impliquant des investissements et des réformes parallèles dans les infrastructures, la logistique, l’irrigation, les systèmes financiers et les systèmes éducatifs.Elle exige également de nouvelles alliances et formes de collaboration entre ces acteurs qui créent des synergies et une masse critique.
À AGRA, nous avons pris conscience de cette lacune très tôt et au fil des années, nous nous sommes concentrés sur le renforcement de la capacité des gouvernements à établir des priorités et à mettre en œuvre des réformes politiques axées sur la sécurité alimentaire et l'intégrité du climat. En plus de cela, nous encourageons et mobilisons activement des partenariats public-privé efficaces entre les gouvernements, le secteur privé et les organisations de la société civile.
La réunion de diverses parties prenantes s'est avérée cruciale pour aligner les investissements et les synergies en matière de transfert de technologies et de partage des connaissances. L'initiative "Regional Food Balance Sheet" (RFBS) en est un exemple. Il s'agit d'un engagement collaboratif et multilatéral qui inclut la participation d'une série de partenaires analytiques et technologiques afin de fournir des données et des prévisions sur la production agricole, le commerce transfrontalier, la fourniture d'intrants et l'agrégation de données. La RFBS s'appuie sur la technologie numérique et satellitaire pour assurer un suivi et des prévisions plus actualisés de la production des cultures vivrières, des attaques de ravageurs et de maladies, et d'autres changements climatiques susceptibles d'avoir un impact sur la disponibilité des produits alimentaires.
Cet outil s’appuie sur l’apprentissage automatique et l’analyse avancée pour fournir en temps voulu des informations concernant l’offre, la demande et les prix des denrées de base en Afrique sub-saharienne, afin d'éclairer la prise de décision fondée sur des données probantes par les secteurs public et privé et d'autres parties prenantes de l'écosystème. De nombreux investissements collaboratifs supplémentaires sont nécessaires pour faciliter une action climatique ayant un impact et promouvoir un succès à long terme.
La rédactrice est la chargée des partenariats à AGRA.
NAIROBI, Kenya (PAMACC News) - As Africa prepares for the crucial climate change conference later in the year, President Hakainde Hichilema has assured his Kenyan counterpart, who is also Coordinator of the Committee of African Heads of State and Government on Climate Change (CAHOSCC), William Ruto, of Zambia’s unwavering support for Africa’s climate aspirations at COP28.
Speaking during a virtual CAHOSCC meeting on the Africa Climate Summit (ACS) that was co-hosted by President Ruto, in collaboration with His Excellency Mr. Mousa Faki Mahamat, the Chairperson of the African Union Commission (AUC), President Hichilema said, “Zambia, in its capacity as Chair of the African Group of Negotiators on Climate Change (AGN), will continue to work closely with you in pursuit of Africa’s climate and development aspirations.”
The Africa Climate Summit is set to be held in Nairobi, Kenya from 4th to 6th September 2023 while the 28th session of the Conference of Parties (COP28) of the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) is scheduled for 30th November to 12th December 2023 in Dubai, United Arab Emirates.
Writing on his Facebook page shortly after the meeting, President Hichilema congratulated President Ruto for the idea to host the Africa Climate Summit and assured him of Zambia’s support in achieving the summit's intended objectives.
President Hichilema emphasized the importance for Africa to clearly and specifically identify areas that need resolution in order to ensure a unified approach towards making a meaningful impact on the challenges posed by climate change.
The Zambian President further encouraged unity of purpose and speaking with one voice saying, “Africa should maintain coordination, consistency and rationality throughout the climate change debate and avoid polarisation.”
Some recent report statistics on climate ambition show that Africa is already sacrificing a lot of its resources towards the fight against climate change as captured in African countries’ highly ambitious Nationally Determined Contributions (NDCs).
This is despite the continent’s both historic and current negligible contribution to climate causing emissions.
According to the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), which provides the best available science, Africa is the least contributor to global greenhouse gas emissions with less than 4% of global emissions and yet the most adversely impacted region.
Despite this well noted imbalance, statistics show that Africa is demonstrating its commitment to combating climate change, through the submission of highly ambitious NDCs and spending up to 9% of their GDPs in addressing climate change.
However, the full ambition of African countries’ NDCs cannot be realised without support from the international community, hence the call for the global north to continue taking the lead in the climate action agenda by not only cutting their emissions but also supporting developing countries with finances and other means of implementation as espoused in the Paris Agreement.
In highlighting the importance of financial support from the global north, President Hichilema also used the meeting to highlight and acknowledge the continent's strong momentum in pursuing the green investment agenda as well as noting the importance of private sector investments.
He cited Zambia’s collaboration with the Democratic Republic of Congo which have prioritised electric vehicle and batter value chain.
“As an example, Zambia is collaborating with the Democratic Republic of the Congo to prioritize the electric vehicle and battery value chain. To promote industrialization, combat high poverty levels, and achieve resilient socio-economic development, Africa must mobilize private sector investment. Private sector involvement is a critical tool for implementing the continent's transition towards a low-carbon development pathway,” said President Hichilema.
NAIROBI, Kenya (PAMACC News) - As Africa prepares for the crucial climate change conference later in the year, President Hakainde Hichilema has assured his Kenyan counterpart, who is also Coordinator of the Committee of African Heads of State and Government on Climate Change (CAHOSCC), William Ruto, of Zambia’s unwavering support for Africa’s climate aspirations at COP28.
Speaking during a virtual CAHOSCC meeting on the Africa Climate Summit (ACS) that was co-hosted by President Ruto, in collaboration with His Excellency Mr. Mousa Faki Mahamat, the Chairperson of the African Union Commission (AUC), President Hichilema said, “Zambia, in its capacity as Chair of the African Group of Negotiators on Climate Change (AGN), will continue to work closely with you in pursuit of Africa’s climate and development aspirations.”
The Africa Climate Summit is set to be held in Nairobi, Kenya from 4th to 6th September 2023 while the 28th session of the Conference of Parties (COP28) of the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) is scheduled for 30th November to 12th December 2023 in Dubai, United Arab Emirates.
Writing on his Facebook page shortly after the meeting, President Hichilema congratulated President Ruto for the idea to host the Africa Climate Summit and assured him of Zambia’s support in achieving the summit's intended objectives.
President Hichilema emphasized the importance for Africa to clearly and specifically identify areas that need resolution in order to ensure a unified approach towards making a meaningful impact on the challenges posed by climate change.
The Zambian President further encouraged unity of purpose and speaking with one voice saying, “Africa should maintain coordination, consistency and rationality throughout the climate change debate and avoid polarisation.”
Some recent report statistics on climate ambition show that Africa is already sacrificing a lot of its resources towards the fight against climate change as captured in African countries’ highly ambitious Nationally Determined Contributions (NDCs).
This is despite the continent’s both historic and current negligible contribution to climate causing emissions.
According to the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), which provides the best available science, Africa is the least contributor to global greenhouse gas emissions with less than 4% of global emissions and yet the most adversely impacted region.
Despite this well noted imbalance, statistics show that Africa is demonstrating its commitment to combating climate change, through the submission of highly ambitious NDCs and spending up to 9% of their GDPs in addressing climate change.
However, the full ambition of African countries’ NDCs cannot be realised without support from the international community, hence the call for the global north to continue taking the lead in the climate action agenda by not only cutting their emissions but also supporting developing countries with finances and other means of implementation as espoused in the Paris Agreement.
In highlighting the importance of financial support from the global north, President Hichilema also used the meeting to highlight and acknowledge the continent's strong momentum in pursuing the green investment agenda as well as noting the importance of private sector investments.
He cited Zambia’s collaboration with the Democratic Republic of Congo which have prioritised electric vehicle and batter value chain.
“As an example, Zambia is collaborating with the Democratic Republic of the Congo to prioritize the electric vehicle and battery value chain. To promote industrialization, combat high poverty levels, and achieve resilient socio-economic development, Africa must mobilize private sector investment. Private sector involvement is a critical tool for implementing the continent's transition towards a low-carbon development pathway,” said President Hichilema.