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Près d’une année près la signature, à Paris, d’un accord historique visant à limiter le réchauffement climatique, les 196 États acteurs des négociations sont réunis depuis lundi 7 novembre, à Marrakech (Maroc), pour la 22e conférence des Nations unies sur le climat (COP22). Objectif de cette COP22 : concrétiser les engagements pris l’an passé, à l’issue de la COP21. Ce lundi 7 novembre 2016, la grande salle plénière des Nations unies a fait le plein. Ségolène Royal, ministre française de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat, a eu l’honneur de déclarer l’ouverture officielle de la Conférence. En sa qualité de présidente de la COP21, elle s’est réjouie du succès de l’édition précédente, saluant au passage la ratification de l’Accord de Paris par 100 pays à la date du 6 novembre 2016. « Nous avons rendu possible ce qui était dit impossible, avec obstination, sans jamais relâcher l’effort. C’est un moment historique dans l’humanité. Nous pouvons être fiers de notre travail », a indiqué Ségolène Royal. Reste que de nombreux pays hésitent encore à signer le document. « Je lance un appel aux 96 pays qui n’ont pas encore ratifié l’Accord de Paris de le faire avant la fin de l’année 2016 », a plaidé la ministre française. Au passage, elle a exprimé un satisfecit pour l’engagement des pays africains : « dans ce combat contre le réchauffement climatique, les pays africains sont les plus mobilisés, créatifs et engagés. Ils inventent le monde de demain avec le plan de l’Union africaine de produire de 50% des énergies renouvelables à l’horizon 2030. » Et Ségolène Royal d’ajouter : « J’en profite donc pour demander la justice climatique pour l’Afrique. C’est là que se trouve la priorité et l’espérance ». Pour Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères du Maroc, à qui revient de porter le flambeau de la COP22, il existe désormais un « contexte porteur d’espoir et d’attente pour l’ensemble de l’humanité, dont des pans entier souffrent au quotidien ». La prise de conscience est collective : il faut apporter des réponses tangibles au plan climatique. « Il nous appartient d’être à la hauteur de ce défi planétaire. +Le soleil n’ignore pas un village parce qu’il est petit+ », a poursuivi le ministre en citant un proverbe africain. « La mobilisation inédite et la volonté politique exprimée au plus haut niveau ont été couronnées par l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris. C’est une avancée inédite, accomplie. Il nous faut capitaliser sur ce dynamise par le biais de décisions orientées vers la mise en œuvre », a soutenu Salaheddine Mezouar. Si la COP21 de Paris a débouché sur un accord qui engage les pays, la COP22 à Marrakech doit faire place à l’action, aux dires du chef de la diplomatie marocaine. Pour ce faire, son pays propose la création d’une plate-forme de plusieurs pays afin d’accompagner la mise en forme des engagements pris, il y a un an. Pour parvenir à cet objectif, le…
En marge de la 22ème conférence des Nations les acteurs du secteur des énergies renouvelables se sont réunis le lundi 7 novembre 2016 au Pavillon Afrique de la COP22 et ont échangé sur les avancées en la matière La conférence qui a eu lieu ce lundi 7 novembre 2016 dans le Pavillon Afrique en marge de la COP 22, a réuni plusieurs acteurs locaux et internationaux du secteur des énergies renouvelables afin d’échanger sur leur problématique commune. « Nous avons noté une avancée considérable ces dernières années dans le domaine, mais celles-ci sont disparates selon les régions. Aujourd’hui, 21 % de l’électricité sur le continent est produite par les énergies renouvelables et cela progresse », a lancé d’emblée Amine Homman Ludiye, directeur pour la région Afrique du Nord de l’entreprise Engie, Pour étayer ses propos il a rajouté que le Maroc avait connu une croissance fulgurante ces dernières années, dû à une expertise accumulée. Et de rajouter que le pays avait débuté sa mutation énergétique depuis plusieurs années, lui conférant le statut de modèle en la matière. Un modèle à dupliquer pour partager son savoir faire aux autres pays africains. Début octobre 2016, la Banque africaine de développement (BAD) recommandait au Maroc de mettre le cap sur les microcentrales, selon un communiqué de l’organisation panafricaine. « Au-delà des grands complexes industriels solaires, éoliens et hydrauliques destinés aux besoins en électricité du pays, la construction des microcentrales +constitue une option intéressante+, essentiellement pour l'approvisionnement des zones rurales éloignées », note la BAD dans un récent rapport dédié au secteur en Afrique du Nord, intitulé Le secteur des énergies renouvelables et l’emploi des jeunes au Maghreb. Le Maroc produit environ 6135 MW d'énergie par an, une production qui se répartit comme suit : 4 166 MW par des centrales électriques classiques (68,4%) ; 1 748 MW d'énergie hydraulique (28 %) et 222 MW d'énergie éolienne (3,6 %).Réponse : 68,4% « Nous sommes sur le bon chemin. Il est important maintenant de réunir nos connaissances communes, et se concentrer davantage sur les petits projets et changer notre point de vue sur l’efficience de projets moindres mais qui nous permettre d’apprendre davantage sur des process à élargir pour les appliquer sur des projets plus importants », a constaté Andreas Gunst, spécialiste en Energie et projet d’électricité à DLA Piper Global Law Firm. Mais tout le monde n’est pas toujours d’accord sur cette approche, puisque la volonté politique manque très souvent et que l’argent n’est pas toujours la solution à la résolution des problèmes climatiques que rencontre la planète. « Nous savons que cela sera très difficile que tous les pays soient spontanément au même niveau de progression au niveau des énergies renouvelables et aujourd’hui au lieu de parler pourcentage, il faudrait parler des chantiers majeurs à traiter. L’énergie est fondamentale dans notre quotidien, et nous devons convaincre les politiciens d’obtenir les financements dont nous avons besoin », a suggéré Gareth Phillips, spécialiste en chef du changement climatique et de la croissance verte à la…
NAIROBI, Kenya (PAMACC News) - Experts drawn from different institutions under the umbrella of the Association of International Research and Development Centres for Agriculture (AIRCA) have commenced on a journey towards implementation of Sustainable Development Goal number 2 (SDG 2), which calls for diversification of agriculture and nutrition.During the 21st session of negotiations on Climate Change – Conference of Parties (COP 21) in Paris, France last year, research leaders agreed on a Global Action Plan for Agricultural Diversification (GAPAD) to address sustainable development through agricultural diversification beyond only major crops.However, Dr James Nyoro, an agricultural economist, formerly a Senior Food Security and Climate Change Advisor to the Presidency – Government of Kenya, has warned that such efforts will terribly fail, if there will be no political goodwill.Nyoro told agriculture and nutrition experts during a roundtable event organized by CAB International in Nairobi that there is evidence to show that where the government takes the driver’s seat, and sets the agenda for agricultural development and transformation, there has always been a positive change.“Majority of our governments today have no political goodwill for the agricultural transformation agenda,” said Nyoro. Unless that is addressed, he added, “We can hold these meetings until cows come back home,” he said.He referred to a recent report released during the 2016 African Green Revolution Forum (AGRF), which showed that countries that adopted the policies promoted by the Comprehensive Africa Agriculture Development Programme (CAADP) not long after it was created by African Union governments in 2003 saw productivity on existing farmlands rise by 5.9 to 6.7 percent per year.By contrast, countries that sat on the sidelines saw farm productivity rise by less than 3 percent a year and Gross Domestic Product by just 2.2 percent, said the Africa Agriculture Status Report 2016.It was in the same regard that Her Excellency Mrs Rhoda Peace Tumusiime, the Commissioner for Rural Economy and Agriculture at the African Union Commission observed that key indicators of success and likely impact of GAPAD will be the number of countries that endorse the plan, along with the number that elect to develop a National Plan of Action for its implementation. “The Paris Climate Agreement has given us a clear roadmap for sustainable development in the years to come, but without meaningful implementation on the ground, these goals will [only] remain aspiration in nature,” she said.John Feakes, the Australian High Commissioner said that given the changing global climatic conditions, countries cannot afford to get it wrong. “Climate is changing, and it is posing significant challenge to achieving sustainable development,” said Feakes. “Many decisions being made today have long-term consequences and are sensitive to climate conditions – water, energy, agriculture, fisheries and forests, to name but a few. We simply can’t afford to get it wrong,” he told the experts at the GAPAD meeting.Dr Dennis Rangi, Director General, Development, CAB International, noted that there was an immediate need to diversify and supplement the only four crops that feed the whole world. “From over half a million plant…
LAIKIPIA, Kenya (PAMACC News) - The Romantic Village is a camp in Dimcom Eden Villa Farm in Sipili, Ng’arua area, Laikipia County. “Making Agriculture and Environmental Conservation Romantic,” is the farm’s vision.At this small park, Charles Mureithi, a secondary school teacher, receives scores of farmers. He offers free lectures on how to transform a semi-arid parcel of land into an arable piece to enhance food security.“I try to make agriculture attractive to young people,” Mureithi explains. “If I don’t, our children will hate farming.”Mureithi envisions his farm turning out the most beautiful in the world. “I know I can make it,” he exudes confidence. “People will come from very far to visit my farm. They’ll pay me a lot of money while I watch television over there,” he says, pointing at the cottage in which he receives visitors.“There is a very good future in farming. Some years from now, farmers will be among the richest people,” he predicts. “I’ll sell my pineapple at shillings 500 because the demand will be high.”Mureithi bought the seven-and-a-half-acre land in 2001 and started growing maize and wheat. He chanced on fruit farming after some embarrassment. “I came back one day from work only to find my two kids eating the peals of pineapples supplied by a certain vendor, “ he recalls. “These vendors were poorer and had smaller farms than mine.” The picture that confronted him was the turning point for him.When he planted his fruits in 2005, the 150 vines of passion he started with, “had given me so much money that all my input was recovered.” Since then, “I realized there is money in fruits and I have never looked back.”JICA funded a trip to Japan in 2011 for 19 participants from 11 African countries. Mureithi was among them. They attended a course on the Implementation and Promotion of Agri-business in African Countries. It’s while in Japan that he learned of the “one village one product” concept. This implies growing the right crop for the right region. “At times we force ourselves on what is not meant for our regions,” he laments. Mureithi is convinced that Ng’arua, is not a place for maize and wheat. “Fruits are our products. They can make us very rich.”Mureithi does grafting himself. A fruit-tree costs shillings 50 before grafting. After grafting, he makes shillings 100 more. When visitors come over, he imparts these grafting skills on them and even asks them to do it practically as he conducts them on a tour of his farm.He’s grafted his mangoes in a way that he reaps five or seven varieties from the same tree. “These trees are like my social security fund,” he says, gesturing towards the trees spanning his farm. “I’m teaching you hoping that you’ll share this knowledge with others. I believe we have the ability but we don’t want to fully exploit our potential.”He tells all to discard the impression that greenhouses are very expensive to construct. He spent sh. 25,000 on his, using local…