MARRAKECH, Morocco (PAMACC News) - Africa should avoid the ‘Clean Development Mechanism (CDM) trap’ by perpetually pushing capacity building and miss out on serious climate funding opportunities, Dr Balgis Osman Elasha of the African Development Bank (AfDB) has said.

Dr Osman Elasha, who is the Principal Climate Change officer at the bank’s Quality Assurance and Results Department, says “Africa could not benefit from the CDM because it was caught up in the capacity building mode while others were taking action.”

CDM of the Kyoto Protocol provided for emissions reduction projects aimed at to assist parties not included in Annex I in achieving sustainable development and compliance with their quantified emission limitation and reduction commitments.

“For Africa to benefit from the Paris Agreement, we should, this time avoid the CDM trap”, Dr. Osman Elasha told delegates at an AfDB side event on day two of the UN Climate Change conference currently holding in Marrakech, Morocco.

Discussing ‘Access to means of Implementation-key concern for Africa post COP 21’, Dr. Osman Elasha said there is no room for Africa to waste on capacity building while the rest of the world would be taking action.

The panel discussion focused on the challenges that Africa faces and windows of opportunities that the continent could take advantage of, in the implementation of the Paris Agreement.

Seen as a historic Agreement and fastest international treaty to enter into force, the Paris Agreement which is anchored on the Nationally Determined Contributions (NDCs), places obligations on all Parties to fulfil what is contained in their climate action plans.

However, for Africa, several gaps have emerged, one of which is the vagueness of most African countries’ NDCs, even before the bigger issue of means of implementation (finance and technology transfer) is brought into picture.

“The way forward is a major challenge for most developing countries—it’s not just about getting the money but also what to do with it to achieve the goals of the Paris Agreement,” said Kurt Lonsway, Manager for the Climate and Environment portfolio at AfDB.

Lonsway, however, was quick to point out that the Bank stands by its commitment to support African states as they seek to rework their climate action plans to ensure that they benefit from available climate funding windows.

And in keeping up with the African challenge theme, Advisor of the African Group of Negotiators, Seth Osafo lamented the lack of in-country coordination among key climate players in most African countries.

“While it is collectively agreed that there is lack of capacity to develop bankable projects to access climate finance, another African tragedy is the lack of coordination within African countries,” said Osafo, adding that some country focal points end at representing their countries at negotiations without sharing key decisions with other key players in their respective countries.

Osafo, who is former legal advisor at the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC), observed the need to improve in-country linkages especially between the Ministries of Environment, which, in most African countries, carries the climate change portfolio, with Finance.

“For example, the ministries of finance are the key financial mobilisation units of most governments but their linkages with the environment is almost not existent on matters of climate change and resource mobilization and/or allocation,” he bemoaned.

The Paris Agreement on climate change entered into force on 4th November 2016. The landmark agreement, reached at COP 21 in Paris last year, aims to limit the increase in the global average temperature to ‘well below 2°C above pre-industrial levels’ and to pursue efforts to ‘limit the temperature increase to 1.5°C above pre-industrial levels’ in this century.

However, while some African countries are among the Parties that have already ratified the Agreement, analysis by the African Climate Policy Centre (ACPC) of the United Nations Economic Commission for Africa (UNECA) revealed that most African NDCs are vague in their adaptation and mitigation aspirations.

With the continent contributing approximately five percent to global GHG emissions and considered the most vulnerable to climate change vagaries, the overarching theme for Africa’s participation at COP 22 has been the way forward post COP 21, given the nuances surrounding the Agreement especially on means of implementation.

“There are contentious nuances of the agreement that must be unpacked in the context of Africa’s development priorities, particularly in regard to the means of implementation which were binding provisions of the Kyoto Protocol and currently only non-binding decisions in the Paris Agreement,” concludes James Murombedzi, Officer in Charge of the ACPC, highlighting the importance of focusing on what matters for Africa—climate finance.     

En marge de la 22ème conférence des Nations les acteurs du secteur des énergies renouvelables se sont réunis le lundi 7 novembre 2016 au Pavillon Afrique de la COP22 et ont échangé sur les avancées en la matière
 
La conférence qui a eu lieu ce lundi 7 novembre 2016 dans le Pavillon Afrique en marge de la COP 22, a réuni plusieurs acteurs locaux et internationaux du secteur des énergies renouvelables afin d’échanger sur leur problématique commune. « Nous avons noté une avancée considérable ces dernières années dans le domaine, mais celles-ci sont disparates selon les régions. Aujourd’hui, 21 % de l’électricité sur le continent est produite par les énergies renouvelables et cela progresse », a lancé d’emblée Amine Homman Ludiye, directeur pour la région Afrique du Nord de l’entreprise Engie,
 
Pour étayer ses propos il a rajouté que le Maroc avait connu une croissance fulgurante ces dernières années, dû à une expertise accumulée. Et de rajouter que le pays avait débuté sa mutation énergétique depuis plusieurs années, lui conférant le statut de modèle en la matière. Un modèle à dupliquer pour partager son savoir faire aux autres pays africains.
 
Début octobre 2016, la Banque africaine de développement (BAD) recommandait au Maroc de mettre le cap sur les microcentrales, selon un communiqué de l’organisation panafricaine. « Au-delà des grands complexes industriels solaires, éoliens et hydrauliques destinés aux besoins en électricité du pays, la construction des microcentrales +constitue une option intéressante+, essentiellement pour l'approvisionnement des zones rurales éloignées », note la BAD dans un récent rapport dédié au secteur en Afrique du Nord, intitulé Le secteur des énergies renouvelables et l’emploi des jeunes au Maghreb.
 
Le Maroc produit environ 6135 MW d'énergie par an, une production qui se répartit comme suit : 4 166 MW par des centrales électriques classiques (68,4%) ; 1 748 MW d'énergie hydraulique (28 %) et 222 MW d'énergie éolienne (3,6 %).
Réponse : 68,4%
 
« Nous sommes sur le bon chemin. Il est important maintenant de réunir nos connaissances communes, et se concentrer davantage sur les petits projets et changer notre point de vue sur l’efficience de projets moindres mais qui nous permettre d’apprendre davantage sur des process à élargir pour les appliquer sur des projets plus importants », a constaté Andreas Gunst, spécialiste en Energie et projet d’électricité à DLA Piper Global Law Firm.
 
Mais tout le monde n’est pas toujours d’accord sur cette approche, puisque la volonté politique manque très souvent et que l’argent n’est pas toujours la solution à la résolution des problèmes climatiques que rencontre la planète.
 
« Nous savons que cela sera très difficile que tous les pays soient spontanément au même niveau de progression au niveau des énergies renouvelables et aujourd’hui au lieu de parler pourcentage, il faudrait parler des chantiers majeurs à traiter. L’énergie est fondamentale dans notre quotidien, et nous devons convaincre les politiciens d’obtenir les financements dont nous avons besoin », a suggéré Gareth Phillips, spécialiste en chef du changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement (BAD).  
 
« Tout n’est pas qu’une question d’argent. Il faut identifier les sources, les ressources, et l’environnement, s’il est stable ou changeant, a réagi Rachel Child, directrice pour la Qualification à Camco Clean Energy. Les moyens techniques sont immenses, les finances sont à trouver et il y a des moyens pour y accéder. Nous n’avons pas une ligne directrice et nous nous tournons vers les agences de développement. Or, la question fondamentale à se poser c’est : pour quel projet nous souhaitons investir et quelles sont les conséquences à court et moyen terme ? ».

En marge de la 22ème conférence des Nations les acteurs du secteur des énergies renouvelables se sont réunis le lundi 7 novembre 2016 au Pavillon Afrique de la COP22 et ont échangé sur les avancées en la matière
 
La conférence qui a eu lieu ce lundi 7 novembre 2016 dans le Pavillon Afrique en marge de la COP 22, a réuni plusieurs acteurs locaux et internationaux du secteur des énergies renouvelables afin d’échanger sur leur problématique commune. « Nous avons noté une avancée considérable ces dernières années dans le domaine, mais celles-ci sont disparates selon les régions. Aujourd’hui, 21 % de l’électricité sur le continent est produite par les énergies renouvelables et cela progresse », a lancé d’emblée Amine Homman Ludiye, directeur pour la région Afrique du Nord de l’entreprise Engie,
 
Pour étayer ses propos il a rajouté que le Maroc avait connu une croissance fulgurante ces dernières années, dû à une expertise accumulée. Et de rajouter que le pays avait débuté sa mutation énergétique depuis plusieurs années, lui conférant le statut de modèle en la matière. Un modèle à dupliquer pour partager son savoir faire aux autres pays africains.
 
Début octobre 2016, la Banque africaine de développement (BAD) recommandait au Maroc de mettre le cap sur les microcentrales, selon un communiqué de l’organisation panafricaine. « Au-delà des grands complexes industriels solaires, éoliens et hydrauliques destinés aux besoins en électricité du pays, la construction des microcentrales +constitue une option intéressante+, essentiellement pour l'approvisionnement des zones rurales éloignées », note la BAD dans un récent rapport dédié au secteur en Afrique du Nord, intitulé Le secteur des énergies renouvelables et l’emploi des jeunes au Maghreb.
 
Le Maroc produit environ 6135 MW d'énergie par an, une production qui se répartit comme suit : 4 166 MW par des centrales électriques classiques (68,4%) ; 1 748 MW d'énergie hydraulique (28 %) et 222 MW d'énergie éolienne (3,6 %).
Réponse : 68,4%
 
« Nous sommes sur le bon chemin. Il est important maintenant de réunir nos connaissances communes, et se concentrer davantage sur les petits projets et changer notre point de vue sur l’efficience de projets moindres mais qui nous permettre d’apprendre davantage sur des process à élargir pour les appliquer sur des projets plus importants », a constaté Andreas Gunst, spécialiste en Energie et projet d’électricité à DLA Piper Global Law Firm.
 
Mais tout le monde n’est pas toujours d’accord sur cette approche, puisque la volonté politique manque très souvent et que l’argent n’est pas toujours la solution à la résolution des problèmes climatiques que rencontre la planète.
 
« Nous savons que cela sera très difficile que tous les pays soient spontanément au même niveau de progression au niveau des énergies renouvelables et aujourd’hui au lieu de parler pourcentage, il faudrait parler des chantiers majeurs à traiter. L’énergie est fondamentale dans notre quotidien, et nous devons convaincre les politiciens d’obtenir les financements dont nous avons besoin », a suggéré Gareth Phillips, spécialiste en chef du changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement (BAD).  
 
« Tout n’est pas qu’une question d’argent. Il faut identifier les sources, les ressources, et l’environnement, s’il est stable ou changeant, a réagi Rachel Child, directrice pour la Qualification à Camco Clean Energy. Les moyens techniques sont immenses, les finances sont à trouver et il y a des moyens pour y accéder. Nous n’avons pas une ligne directrice et nous nous tournons vers les agences de développement. Or, la question fondamentale à se poser c’est : pour quel projet nous souhaitons investir et quelles sont les conséquences à court et moyen terme ? ».

Près d’une année près la signature, à Paris, d’un accord historique visant à limiter le réchauffement climatique, les 196 États acteurs des négociations sont réunis depuis lundi 7 novembre, à Marrakech (Maroc), pour la 22e conférence des Nations unies sur le climat (COP22). Objectif de cette COP22 : concrétiser les engagements pris l’an passé, à l’issue de la COP21.
 
Ce lundi 7 novembre 2016, la grande salle plénière des Nations unies a fait le plein. Ségolène Royal, ministre française de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat, a eu l’honneur de déclarer l’ouverture officielle de la Conférence.
 
En sa qualité de présidente de la COP21, elle s’est réjouie du succès de l’édition précédente, saluant au passage la ratification de l’Accord de Paris par 100 pays à la date du 6 novembre 2016. « Nous avons rendu possible ce qui était dit impossible, avec obstination, sans jamais relâcher l’effort. C’est un moment historique dans l’humanité. Nous pouvons être fiers de notre travail », a indiqué Ségolène Royal.
 
Reste que de nombreux pays hésitent encore à signer le document. « Je lance un appel aux 96 pays qui n’ont pas encore ratifié l’Accord de Paris de le faire avant la fin de l’année 2016 », a plaidé la ministre française. Au passage, elle a exprimé un satisfecit pour l’engagement des pays africains : « dans ce combat contre le réchauffement climatique, les pays africains sont les plus mobilisés, créatifs et engagés. Ils inventent le monde de demain avec le plan de l’Union africaine de produire de 50% des énergies renouvelables à l’horizon 2030. » Et Ségolène Royal d’ajouter : « J’en profite donc pour demander la justice climatique pour l’Afrique. C’est là que se trouve la priorité et l’espérance ».
 
Pour Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères du Maroc, à qui revient de porter le flambeau de la COP22, il existe désormais un « contexte porteur d’espoir et d’attente pour l’ensemble de l’humanité, dont des pans entier souffrent au quotidien ». La prise de conscience est collective : il faut apporter des réponses tangibles au plan climatique.
 
« Il nous appartient d’être à la hauteur de ce défi planétaire. +Le soleil n’ignore pas un village parce qu’il est petit+ », a poursuivi le ministre en citant un proverbe africain. « La mobilisation inédite et la volonté politique exprimée au plus haut niveau ont été couronnées par l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris. C’est une avancée inédite, accomplie. Il nous faut capitaliser sur ce dynamise par le biais de décisions orientées vers la mise en œuvre », a soutenu Salaheddine Mezouar.
 
Si la COP21 de Paris a débouché sur un accord qui engage les pays, la COP22 à Marrakech doit faire place à l’action, aux dires du chef de la diplomatie marocaine. Pour ce faire, son pays propose la création d’une plate-forme de plusieurs pays afin d’accompagner la mise en forme des engagements pris, il y a un an. Pour parvenir à cet objectif, le royaume chérifien entend favoriser un dialogue ouvert avec toutes les parties prenantes.
 
« Nous devons œuvrer à renforcer les mécanismes. Il doit intervenir à tous les niveaux, des petits projets aux grands, transcendant les frontières dans le cadre de partenariats gagnant-gagnant. Et puis, ce n’est pas un simple changement qu’il nous faut. Il faut également un changement civilisationnel, il nous faut aujourd’hui mettre en avant les modèles de développement innovants à même de transformer toutes les économiques, du Nord et du Sud. Nous devrons faire montre de transparence », a plaidé le ministre Mezouar.
 
Une idée que partage Patricia Espinoza, secrétaire exécutive de la conférence des parties (acronyme en anglais UNFCCC « Travaillons de concert rapidement et sur tous les fronts. Les ressources financières sont disponibles, mais ne sont pas suffisantes. Alors, les contributions nationales doivent être intégrées aux politiques nationales. Ensemble nous pouvons faire de la COP de Paris une réalité ».

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