PEMBA, Zambia (PAMACC News) - Grace Moonga harvested 115 by 50 Kg bags of maize last season. And it was enough for family food consumption and sale for income generation to support her second year University student son.
But she is afraid that this year’s farming season is turning out negative—a prolonged dry spell affecting her 3 hectare maize field.
“Just look at this crop,” lamentsMoonga, pointing at her severely wilted crop. “It has been 22 days since it last rained here. This is a serious disaster for a widow like me whose only source of income is farming, I don’t even know what will become of my son at the University.”
Since 2007 when her husband died, Moonga has been supporting her six children through smallholder farming. So far, her first born son has completed his teaching course, while the university student was only in primary five when his father died.
However, dependency on rainfall is increasingly becoming a risky business for smallholder farmers as erratic rainfall punctuated with prolonged dry spells has become the norm rather than an exception. For instance, the 2015/16 farming season was characterized by the El Nino induced drought. While 2016/17 season restored some hope with normal to above normal rainfall, the 2017/18 season is turning out negative—a prolonged dry spell which according to the Zambia Meteorological Department, has caused substantial moisture deficits and an increased likelihood for adverse crop production.
According to Zambia Meteorological department, the prolonged dry spell being experienced over Lusaka, Southern, Western and Southern parts of Central and Eastern Provinces have been largely due to atmospheric systems – the consecutive occurrence of deep low-pressure systems and tropical cyclones over the Mozambique channel and the Indian ocean.
Unfortunately, the forecast up to March 2018 remains negative as abnormal dryness has strengthened and expanded, placing additional moisture stress on crops, especially at critical stages of growth.
Nevertheless, good as this forecast maybe, it largely remains generic and scientific for smallholder farmers to easily interpret. It is for this reason that climate change development actors have been advocating for improved climate information and other climate resilient services such as insurance for smallholder farmers.
In Zambia, one such institution working in this area is the World Food Programme (WFP). Under its R4—Rural Resilience Initiative, WFP has installed automated and manual weather stations in selected project areas to facilitate improved meteorological information for smallholder farmers.
Mosco Hamalambo is a trained rain gauge attendant at Sibajene village, one of the 20 manual rain gauge stations dotted around Pemba district. He believes the weather stations have improved farmers’ knowledge especially on the time to plant.
“With this facility, we now have readily available information when we should plant our crops,” Hamalambo told PAMACC News. “Even as we are experiencing this dry spell, we have the information on how much rainfall we have received and how poorly distributed it has been.”
Hamalambosays such information is helpful for comparison with satellite data on which weather index insurance is based—another component of the R4 project where farmers are enrolled for a possible pay-out if they do not receive required amounts of rainfall in a set and agreed window of the farming season.
In terms of amounts of rainfall, 400 mm of rainfall received in the area is enough for optimum production of maize according to Stanley Ndhlovu,
WFP Zambia R4 Coordinator. However, “the challenge has been distribution, it has been very erratic.”It is however not yet clear whether the index would trigger for a pay-out. Close to 4000 farmers are enrolled on the R4 project weather index insurance scheme.
In the meantime, Grace Moonga is hoping and praying for some heavy downpour as she still believes something could be salvaged from her wilted crop—thanks to Conservation Agriculture (CA) which she practices. Under CA, minimum tillage and mulching practices help to retain moisture for crops to withstand prolonged dry spells.
Considering the elongated dry spell experienced, Moonga knows that what could be salvaged would still not be enough, hence placing her last hope in weather insurance. “From what we were taught about how this insurance works, I am hopeful that we might receive a pay-out this year,” she says enthusiastically.
PAMACC, Abidjan-COTE D'IVOIRE
La consommation énergétique de l’Afrique est plus faible que celle de tous les autres continents et la consommation par habitant n'a pratiquement pas changé depuis l’an 2000 comme l’indique l’Atlas des Ressources en Energie de l’Afrique, un rapport publié conjointement par l'ONU Environnement et la Banque Africaine de Développement.
La production énergétique actuelle en Afrique ne répond pas à la demande du marché. Environ un tiers de la population africaine n'a toujours pas accès à l'électricité et 53% de la population dépend de la biomasse pour la cuisine, le chauffage et le séchage. L’énergie nécessaire à deux utilisations d’une bouilloire électrique par une famille britannique correspond à plus de cinq fois l'électricité consommée par un Malien en une année.
Préparé en collaboration avec l’Environment Pulse Institute, le United States Geological Survey et l'Université George Mason, l'Atlas consolide les informations disponibles sur le paysage énergétique en Afrique.
Au cœur du développement d’infrastructures énergétiques
Il fournit ces informations sous forme d'images, de cartes, et d'autres données satellitaires sur les 54 pays africains à travers des visuels détaillant les défis et les opportunités de fournir à la population des services énergétiques fiables, abordables et modernes.
« L'Atlas démontre que l’investissement dans des infrastructures d'énergie verte peut soutenir le développement économique de l'Afrique et favoriser la réalisation des Objectifs de Développement Durable. Il s'agit donc d'un guide important pour les gouvernements africains qui s’évertuent à catalyser leur développement national en utilisant leurs ressources énergétiques propres », a déclaré Juliette Biao Koudenoukpo, Directrice Régionale et
Représentante pour l’Afrique de l'ONU Environnement.
L'Atlas met en avant à la fois le potentiel et la fragilité des ressources énergétiques de l’Afrique qui sont au cœur du développement socio-économique du continent. Il met en lumière quelques exemples de réussite en matière de développement du secteur de l'énergie durable sur le continent, mais aussi les principaux défis environnementaux associés au développement d’infrastructures énergétiques.
L'Atlas aborde les échecs ainsi que les bonnes pratiques de la gestion des déchets dangereux et de la pollution associée aux explorations pétrolières et gazières dans divers pays africains. Il propose également des recommandations sur les opportunités à saisir grâce à l'implication du secteur privé et à la mise en place de partenariats dans le domaine la gestion durable des déchets du secteur de l'énergie.
Un aperçu complet des ressources énergétiques
« L'Atlas fournit un aperçu complet des ressources énergétiques de l'Afrique. Un accent particulier est mis sur les défis liés aux changements climatiques et à la pollution, notamment la pollution atmosphérique, qui entravent la réalisation des ODD », selon Amadou Hott, Vice-Président chargé de l’électricité, de l'énergie, du climat et de la croissance verte à la Banque Africaine de Développement.
Les réserves de charbon, de gaz naturel et de pétrole représentent respectivement 3,6%, 7,5% et 7,6% des réserves mondiales. Une population croissante, une industrialisation soutenue et une urbanisation grandissante signifient une augmentation de la demande en énergie en Afrique.
Seule une fraction minime du potentiel énergétique existant est actuellement exploitée causant un énorme retard du continent dans le secteur de l’industrie en raison d'un accès limité et peu fiable à l'énergie.
Conclusions et préoccupations relevées
Les Principales conclusions et préoccupations relevées par l'Atlas indiquent que la consommation énergétique par habitant en Afrique est la plus faible au monde : bien qu’elle compte 16% de la population mondiale (1,18 milliard de personnes sur 7,35 milliards), la consommation énergétique s’élève à environ 3,3% de l'énergie primaire sur le plan mondial; au rythme actuel, l'Afrique n’atteindra pas l’objectif de l’accès à l’énergie pour tous avant 2080; et de toutes les sources d'énergie existantes, l'Afrique consomme principalement du pétrole (42% de sa consommation totale d'énergie), suivi du gaz (28%), du charbon (22%), de l'hydroélectricité (6%), des énergies renouvelables (1%) et du nucléaire (1%).
Les autres conclusions et préoccupations sont que l'Afrique du Sud est le septième plus grand producteur de charbon au monde et représente 94 % de la production de charbon en Afrique; les ressources énergétiques renouvelables de l'Afrique sont diverses, inégalement réparties et en quantité énormes : son potentiel solaire est quasi illimité (10 TW), l’hydroélectricité est abondante (350 GW), sans oublier l’énergie éolienne (110 GW) et les sources d'énergie géothermique (15 GW); près de 60% des réfrigérateurs utilisés dans les centres de santé en Afrique ne bénéficient pas d’une alimentation en électricité fiable, compromettant le stockage des vaccins et des médicaments : la moitié des vaccins sont perdus en raison du manque de réfrigération; et l'énergie issue de la biomasse représente plus de 30 % de l'énergie consommée en Afrique et plus de 80 % dans de nombreux pays d'Afrique subsaharienne. La pollution intérieure due à la cuisson utilisant la biomasse - une tâche généralement accomplie par les femmes - fera bientôt plus de victimes que le paludisme et le VIH / SIDA réunis.
L'Atlas a également souligné que les ressources énergétique de l'Afrique subsaharienne non découvertes mais techniquement accessibles sont estimées à environ 115,34 milliards de barils de pétrole et 21,05 billions de mètres cubes de gaz; et les femmes souffrent davantage de la pauvreté énergétique que les hommes.
PAMACC, Abidjan-COTE D'IVOIRE
La consommation énergétique de l’Afrique est plus faible que celle de tous les autres continents et la consommation par habitant n'a pratiquement pas changé depuis l’an 2000 comme l’indique l’Atlas des Ressources en Energie de l’Afrique, un rapport publié conjointement par l'ONU Environnement et la Banque Africaine de Développement.
La production énergétique actuelle en Afrique ne répond pas à la demande du marché. Environ un tiers de la population africaine n'a toujours pas accès à l'électricité et 53% de la population dépend de la biomasse pour la cuisine, le chauffage et le séchage. L’énergie nécessaire à deux utilisations d’une bouilloire électrique par une famille britannique correspond à plus de cinq fois l'électricité consommée par un Malien en une année.
Préparé en collaboration avec l’Environment Pulse Institute, le United States Geological Survey et l'Université George Mason, l'Atlas consolide les informations disponibles sur le paysage énergétique en Afrique.
Au cœur du développement d’infrastructures énergétiques
Il fournit ces informations sous forme d'images, de cartes, et d'autres données satellitaires sur les 54 pays africains à travers des visuels détaillant les défis et les opportunités de fournir à la population des services énergétiques fiables, abordables et modernes.
« L'Atlas démontre que l’investissement dans des infrastructures d'énergie verte peut soutenir le développement économique de l'Afrique et favoriser la réalisation des Objectifs de Développement Durable. Il s'agit donc d'un guide important pour les gouvernements africains qui s’évertuent à catalyser leur développement national en utilisant leurs ressources énergétiques propres », a déclaré Juliette Biao Koudenoukpo, Directrice Régionale et
Représentante pour l’Afrique de l'ONU Environnement.
L'Atlas met en avant à la fois le potentiel et la fragilité des ressources énergétiques de l’Afrique qui sont au cœur du développement socio-économique du continent. Il met en lumière quelques exemples de réussite en matière de développement du secteur de l'énergie durable sur le continent, mais aussi les principaux défis environnementaux associés au développement d’infrastructures énergétiques.
L'Atlas aborde les échecs ainsi que les bonnes pratiques de la gestion des déchets dangereux et de la pollution associée aux explorations pétrolières et gazières dans divers pays africains. Il propose également des recommandations sur les opportunités à saisir grâce à l'implication du secteur privé et à la mise en place de partenariats dans le domaine la gestion durable des déchets du secteur de l'énergie.
Un aperçu complet des ressources énergétiques
« L'Atlas fournit un aperçu complet des ressources énergétiques de l'Afrique. Un accent particulier est mis sur les défis liés aux changements climatiques et à la pollution, notamment la pollution atmosphérique, qui entravent la réalisation des ODD », selon Amadou Hott, Vice-Président chargé de l’électricité, de l'énergie, du climat et de la croissance verte à la Banque Africaine de Développement.
Les réserves de charbon, de gaz naturel et de pétrole représentent respectivement 3,6%, 7,5% et 7,6% des réserves mondiales. Une population croissante, une industrialisation soutenue et une urbanisation grandissante signifient une augmentation de la demande en énergie en Afrique.
Seule une fraction minime du potentiel énergétique existant est actuellement exploitée causant un énorme retard du continent dans le secteur de l’industrie en raison d'un accès limité et peu fiable à l'énergie.
Conclusions et préoccupations relevées
Les Principales conclusions et préoccupations relevées par l'Atlas indiquent que la consommation énergétique par habitant en Afrique est la plus faible au monde : bien qu’elle compte 16% de la population mondiale (1,18 milliard de personnes sur 7,35 milliards), la consommation énergétique s’élève à environ 3,3% de l'énergie primaire sur le plan mondial; au rythme actuel, l'Afrique n’atteindra pas l’objectif de l’accès à l’énergie pour tous avant 2080; et de toutes les sources d'énergie existantes, l'Afrique consomme principalement du pétrole (42% de sa consommation totale d'énergie), suivi du gaz (28%), du charbon (22%), de l'hydroélectricité (6%), des énergies renouvelables (1%) et du nucléaire (1%).
Les autres conclusions et préoccupations sont que l'Afrique du Sud est le septième plus grand producteur de charbon au monde et représente 94 % de la production de charbon en Afrique; les ressources énergétiques renouvelables de l'Afrique sont diverses, inégalement réparties et en quantité énormes : son potentiel solaire est quasi illimité (10 TW), l’hydroélectricité est abondante (350 GW), sans oublier l’énergie éolienne (110 GW) et les sources d'énergie géothermique (15 GW); près de 60% des réfrigérateurs utilisés dans les centres de santé en Afrique ne bénéficient pas d’une alimentation en électricité fiable, compromettant le stockage des vaccins et des médicaments : la moitié des vaccins sont perdus en raison du manque de réfrigération; et l'énergie issue de la biomasse représente plus de 30 % de l'énergie consommée en Afrique et plus de 80 % dans de nombreux pays d'Afrique subsaharienne. La pollution intérieure due à la cuisson utilisant la biomasse - une tâche généralement accomplie par les femmes - fera bientôt plus de victimes que le paludisme et le VIH / SIDA réunis.
L'Atlas a également souligné que les ressources énergétique de l'Afrique subsaharienne non découvertes mais techniquement accessibles sont estimées à environ 115,34 milliards de barils de pétrole et 21,05 billions de mètres cubes de gaz; et les femmes souffrent davantage de la pauvreté énergétique que les hommes.
PAMACC, Abidjan, COTE D'IVOIRE
The Africa regional director of United Nations Environment, Julliette Biao Koudenoukpo has called on African countries that have ratified the Bamako Convention to work in synergy with the private sector to better reinforce and drive actions against toxic waste dumping in the continent.
She noted that waste dumping in Africa has become a major concern necessitating synergy of actions, innovations and strong political will for more positive results.
« There is need to strengthen cooperation between the public and private sector, with a view to enhancing the effectiveness of the actions on ground, » she said in an interview on the sidelines of COP2 meeting to the Bamako convention in Abidjan-Ivory Coast January 31st, 2018.
The director enjoined state actors to deepen cooperation with civil society organisations and business partners as part of a broader effort to raise the profile in the fight against toxic waste dumping, poverty and promoting green growth.
She lauded some countries like Ivory Coast that are already heightening efforts to increase the political priority accorded to sound management of chemicals and other waste dumping.
Other UN officials also shared the view of strong partnerships and cooperation to better push the Bamako convention and ensure its effective implementation on the ground by countries that have already ratified the treaty.
“Strengthening synergies between all the different development stakeholders will certainly give a boost to the effective application of the Bamako convention,” says UN Environment Deputy Executive Director Ibrahim Thiaw said.
He also highlighted the different challenges countries face protecting the planet's critical ecosystems from contamination by hazardous chemicals and waste and the need for joined support and innovative strategies to overcome them.
"At this critical stage it is important for development stakeholders to commit to providing financial support to help countries address these important challenges,” Ibrahim Thiaw said.
Countries were also called to mainstream sound chemicals management in national agendas, create an integrated chemicals and wastes focal area, and expanding engagement with the private sector.
The youths were challenged to lead efforts at preventing Africa from becoming a dumping ground for toxic waste because environmental issues are concern for the future and better livelihood.
“The youths must make their voices heard and front actions on the ground. They are called to increasingly show commitment to get things change for the better because environmental issues are concerns for the future and for improved livelihood,” says Julliette Biao.
She recalled that African nations have long been at the center of incidents involving hazardous waste dumping and that it was time to bring this unfortunate situation to an end.
Important toxic waste dump incidents include the leaking barrels of toxic waste in Koko, Nigeria in 1988 and the Probo Koala scandal in Cote d’Ivoire in 2006, to the current piles of e-waste threatening the health of West African communities.
In an effort to prevent incidents such as ‘Koko’ and ‘Probo Koala’ from happening again, and to reinforce existing international treaties surrounding the shipment and disposal of hazardous waste as established in the Basel Convention and Bamako Convention African states meeting at the second Conference of the Parties (COP2) to the Bamako Convention are expected to come up with strong binding resolutions.
While pursuing the objectives of the Convention,UNEP officials say COP 2 provides the opportunity for the different stakeholders to ensure the continent rids itself of hazardous wastes and contribute to the achievement of a pollution-free planet.
« The ministers during the high level talks agreed that the time for a new momentum for Africa to rid itself of hazardous waste and contribute to achieving a pollution free planet is now, » Julliette said.
So far only 25 African countries have ratified the Bamako Convention treaty. The new President of the COP2 to the Bamako Convention appealed to the other countries in the continent that are still dragging their feet to ratify and join the struggle.
« We strongly hope countries that are yet to ratify will do so and join in the fight, » says Anne Desiree Ouloto, the new President of COP2 and minister for Public Health,Environment and Sustainable Development of Ivory Coast.